Avez-vous déjà frappé un mur?

Vous est-il arrivé de vous sentir complètement sonné comme si vous aviez foncé dans un mur ou encore abattu ou dépassé en vous disant :

« Mais… comment se fait-il?…

Pourquoi cela m’est-il arrivé à moi?

Je ne mérite pas une telle chose dans ma vie… »

Ou encore : « Je ne l’ai pas vu venir…. »

Vous êtes en colère avec un sentiment d’injustice : « Il me semble que j’ai fait ce qu’il fallait pour que cela n’arrive pas. »

Vous essayez en vain de voir votre responsabilité dans cette situation et vous n’y parvenez pas : « C’est de la faute des évènements, des autres, de la société… »

Et en même temps ou peu de jours plus tard, vous avez le sentiment qu’au fond de vous-même, vous le saviez que vous alliez vers ce mur… et même que vous fonciez dessus à 140km/h…

Écoutez-vous votre petite voix intérieure? Celle de votre coeur?

  Si vous n’aimez pas quelque chose, changez-le.

Si vous ne pouvez pas le changer, changez votre attitude.

Maya Angelou

Dans le fond, vous n’écoutiez pas votre petite voix intérieure, celle qui vient de votre cœur en cohérence avec votre cerveau et qui vous a dit à maintes reprises que vous deviez changer quelque chose…  car tout cela n’avait plus de sens… que vous deviez cesser de faire ou ne pas faire ce que vous faisiez… et vous l’avez étouffée en écoutant celle qui parle plus fort, celle qui est logique et rationnelle, celle qui devait dire « vrai », celle qui dédramatise dans le but de laisser faire et qui vous dit : « Ne t’en fais pas, laisse le temps faire… Tout va s’arranger », celle qui vous dit ce que vous désirez entendre comme celle qui s’excuse : « Je suis tellement fatiguée », ou encore celle qui juge :

« Je ne peux pas accepter cela, je dois réagir et ne pas me laisser faire ainsi » et qui se rassure en contrôlant l’environnement et les autres ou encore en fuyant, en s’activant dans les courses, dans les émissions, dans toutes les choses que l’on fait pour se changer les idées.

Vous avez construit ce mur en empilant les briques une par une, bien comme il faut, pendant plusieurs années (ou peut-être, êtes-vous en train de le faire)… oui les changements sont induits au compte-gouttes jour après jour. Nous craignons les catastrophes mais ce sont nos émotions dominantes qui font des ravages.

Chaque fois que vous réagissez, que vous êtes irrité par les mêmes petites choses comme les ciseaux qui ne sont pas dans le tiroir ou la vaisselle qui n’est pas faite. Chaque fois que vous vous plaignez auprès de vos enfants parce qu’ils ne collaborent pas, parce que selon vous, ils devraient participer. Chaque fois que vous critiquez une personne près de vous, que vous protestez auprès des automobilistes… c’est seulement que vous êtes dans le manque de votre idéal… de votre monde parfait, et c’est ainsi que viennent les émotions de tristesse ou de frustration de ce qui n’est pas là, et c’est à ce moment-là que vous mettez une brique sur votre mur… votre mur qui deviendra éventuellement votre mur des Lamentations

Peut-être n’avez-vous jamais vécu cela… et vous vous demandez alors de quoi est-ce que je parle.

Je peux vous dire que des murs, j’en ai construit. Pour ma part, ce n’est pas parce que je me plaignais, ce n’est pas mon émotion dominante… Nous avons tous nos émotions dominantes. Plus haut, j’ai mentionné la colère et ses intensités, car elle est très répandue, mais pour certains, c’est l’impatience, pour d’autres, c’est la tristesse, l’énervement, l’apathie ou bien sûr la peur… Mais il ne faut pas le dire, car nous avons tellement de préjugés envers cette émotion que dans la majeure partie du temps, nous la refoulons et nous exprimons plutôt de la colère.

Est-ce que cela signifie que nous devons tout accepter dans notre vie sans jamais rien dire? Croyez-vous que je suis en train d’affirmer que nous ne devons pas avoir d’émotions? Est-ce que c’est ce que vous avez compris?

Pas du tout, ce n’est pas ce que je déclare, je dis que nous pouvons mettre plus de conscience dans notre vie, reconnaître nos émotions et leurs besoins sous-jacents, lâcher prise sur notre émotion pour reconnaître le besoin non comblé et revenir dans sa puissance de paix et de sérénité.

Connaissez-vous la prière de Sérénité?
Seigneur,
Donnez-moi le Courage de changer les choses que je peux changer, la Sérénité d’accepter les choses que je ne peux pas changer (pour le moment) et la Sagesse d’en connaitre la différence.

Connaissez-vous la prière de Sérénité?

Seigneur,

Donnez-moi le Courage de changer les choses que je peux changer, la Sérénité d’accepter les choses que je ne peux pas changer (pour le moment) et la Sagesse d’en connaitre la différence.

Ce qui reste à faire est d’identifier les choses qui nous énervent,  nous blessent profondément, de se demander quel est le besoin sous-jacent et ensuite de réfléchir à la demande que l’on pourrait faire par rapport à ce besoin non comblé… ce que l’on pourrait faire par rapport à ces situations qui se répètent dans nos vies.

Critiquer est même un acte social très répandu; il est facile d’établir un contact ou d’entamer une conversation en médisant, l’avez-vous remarqué? Nous savons que plusieurs vont se joindre à nous. Nous sommes habitués à pointer du doigt ce qui ne fonctionne pas.

Il est vrai que par moment, c’est un geste anodin sans grandes conséquences, mais cette habitude peut, à la longue, changer complètement notre vie et nous empêcher de jouir des petits moments de bonheur qui sont juste à côté de nous ou encore, cela peut éloigner les gens aimés, en plus de nous faire du tort, car pendant ce temps-là, nous sécrétons de l’adrénaline et, à plus long terme, du cortisol et lorsque notre corps est bourré de cette hormone, il devient très difficile pour ne pas dire impossible de s’émerveiller devant des choses simples comme les fleurs.

J’aime bien cette métaphore :

« Lorsque l’on se promène avec comme seul outil dans ses mains un marteau, nous ne pouvons faire autrement que de rencontrer une panoplie de clous sur notre chemin. »

Ce qui veut dire que ce sont des boucles rétroactives hormonales qui viennent directement influencer nos pensées et nos comportements. Beaucoup carburent à l’adrénaline.

POUR CE FAIRE


N’attendez pas d’être à genoux, à bout de souffle, d’être épuisé… Rien ne vous oblige d’être finalement au pied du mur!

Cela me fait penser à une amie qui me disait : 

« J’étais assise sur la plage, le décor était magique, j’attendais ce moment depuis si longtemps. J’étais entourée des gens que j’aime et pourtant, je ne pouvais cesser de pleurer et je sacrais après moi de me voir ainsi et de me sentir si malheureuse; même ce moment magique ne changeait rien à ma réalité quotidienne intérieure! »

Même au moment où l’on a besoin le plus d’empathie on se « brasse la cage, on se lamente ou on se sacre après ». Il est possible de faire autrement et de se donner de l’empathie jusqu’à ce que l’on retrouve le calme en nous et l’état de cohérence.

Ainsi le cœur, le cerveau et le centre de notre pouvoir ( le centre des besoins…le cerveau des viscères) sont connectés. Et c’est exactement à ce moment là que tout devient magique, que tout devient clair, que les solutions viennent facilement, que la vie semble nous comprendre. Ce n’est pas en étant dur avec nous que nous évoluons, c’est en étant à notre écoute, en mettant de la clarté en nous.

Vous pouvez décider maintenant de revenir à votre essence pure qui est l’expansion par la joie, l’amour et la paix… Non pas parce que vous y êtes forcé, mais parce que vous savez tout comme votre petite voix intérieure que rien d’autre n’est plus important que cela dans le moment présent. Être décentré n’aidera personne.

  • Fréquemment au cours de la journée, revenez à votre corps et votre ressenti. Focalisez votre attention sur votre respiration, votre cage thoracique, sur votre sternum. Êtes-vous contracté ou détendu?
  • Entraînez-vous à mettre votre attention régulièrement sur votre corps jusqu’à ce que vous obteniez une sensation de calme très rapide voire instantanée et sur commande :
    • Focalisation sur la respiration
    • Respiration confortable (faire des respirations abdominales, inspirer par le nez et expirer par la bouche en pinçant les lèvres pour expirer plus longuement, vous pouvez aussi siffler si vous aimez cela)
    • Focalisation sur la région du cœur et son ressenti
    • Focalisation sur la sensation agréable de calme dans le corps
    • Évocation affective et induction d’un sentiment agréable ou sourire

     

  • Si vous avez une difficulté avec un de ses points ne forcez pas et passez au suivant, ne vous forcez jamais, revenez-y plus tard.
  • Il vaut mieux répéter très souvent des exercices brefs dans les circonstances de vies habituelles plutôt que de faire des séances longues.Votre objectif à long terme est de développer votre capacité à faire du lâcher-prise instantanément lorsqu’une situation déclenche en vous des émotions répulsives ce qui veut dire une réaction de  stress. Pour télécharger un guide audio MP4  c’est ici
  • Évidemment, au départ il est difficile de percevoir tout au long des événements de la journée nos réactions de peur ou  d’inquiétude ou nos états de préoccupations, avec le temps vous serez de plus en plus  capables d’identifier vos émotions rapidement. C’est pour cette raison que vous devez faire les exercices le plus souvent possibles et d’être à l’affût des sensations physiques dans votre corps.
  • Plus vous développerez le calme en vous et plus vous deviendrez sensible aux autres états qui se présentent instantanément. La sérénité et le calme ne sont jamais de trop lorsque nous avons des problèmes importants à régler. Ces exercices développent notre capacité de résilience face aux difficultés dans notre vie. Pour en savoir davantage sur les pauses et leur pouvoir c’est ici.
  • Vous pouvez vous aider en affirmant « Je reviens à ma lumière naturelle. La puissance de mon coeur est là pour moi à chaque instant. »
  • Mettez votre attention sur tout ce que vous aimez à chaque instant.
  • Voyez votre corps en cohérence comme un sanctuaire. Pour en savoir davantage sur l’état de cohérence.
  • Plus vous allez faire fréquemment ces allez/retour et plus vous pourrez le faire rapidement.

Donnez-vous cette douceur et inscrivez-vous au coaching familial Souffle et Brille ou au programme de coaching Non au stress Oui à la paix intérieure! 

Monique