Refusons le stress avec bienveillance

La  technique simple et facile pour refuser le stress avec bienveillance présentée ici peut enlever plusieurs rides sur votre visage et des plis sur votre front, en plus de vous faire sentir le cœur plus léger.

Effectivement nous ne nous rendons pas compte combien nous percevons certains évènements stessants ou non, dans nos vies comme étant les nôtres, comme étant notre possession alors qu’en réalité, ils sont hors de notre contrôle.

Nous adoptons ce fâcheux réflexe de perception surtout si nous avons été éduqués par des parents très culpabilisants ou des parents qui n’assumaient pas leurs responsabilités.

Est-ce que cela m’appartient?

Dans toutes les situations vécues avec une intensité de stress, il est important de se demander :

  • est-ce que cela m’appartient?
  • quelle est ma part de responsabilité?

Pourquoi est-il important de se poser cette question plusieurs fois par jour? Parce qu’ainsi nous avons beaucoup plus de chance de  vivre plus longtemps et plus heureux. Car nous vivons tellement de stress, occasionnés directement par les autres ou encore, indirectement par des situations bouleversantes qui ne nous appartiennent pas, mais dans lesquelles nous nous croyons impliqués.

Il faut savoir juger si ces situations ne nous appartiennent pas. Ouf! Oui, quelles libérations psychologiques lorsque nous nous en rendons compte! et le plus vite, le mieux!

À faire plusieurs fois par jour

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Charles R. Swindoll

Une grande partie des émotions que nous vivons dans une journée peuvent venir :

  1. d’un facteur déclencheur direct: exemple, un ami se met en colère contre nous ou encore, nous sommes dans une file d’attente et les gens autour de nous sont très impatients et certains vont même jusqu’à tenir des propos très déplaisants au sujet du caissier.
  2. d’un facteur déclenchant extérieur indirect : par exemple en ce moment avec le virus du COVID- 19. D’une part, les informations publiques provoquent des réactions normales d’inquiétude; d’autre part, c’est ce qu’on se dit personnellement  dans notre tête qui relativise ou augmente  notre inquiétude
  3. d’un facteur déclenchant intérieur indirect : nous pouvons ressasser une problématique du travail où nous croyons et semblons être  impliqué, mais après analyse, nous constatons qu’elle ne nous concerne pas car finalement nous n’avons aucun pouvoir sur la situation. Par exemple : un collègue de travail n’a pas les compétences pour bien faire son travail et nous en subissons les conséquences. Nous avons essayé de lui venir en aide mais cette personne s’est offusquée et nous a repoussé.

Dans toutes ces situations et beaucoup d’autres, demandons-nous : Est-ce que cela m’appartient?

Aussi une question de barrières

C’est alors que nous commençons  à prendre conscience  des innombrables fois qu’on se gâche la vie à cause des actions ou des émotions des autres. Il  y a des personnes qui ont des barrières interpersonnelles très  perméables tandis que pour d’autres, leurs barrières  sont dures et imperméables comme une armure.  Par conséquent, nous ne sommes pas tous influencés de la même façon par notre environnement et les émotions des autres.

Reprenons notre pouvoir personnel

Le pouvoir personnel implique  entre autres prendre ses responsabilités : prendre ses responsabilités ne consiste pas à se sentir coupable ou à se blâmer, mais plutôt à se dire que nous avons des choix sur la façon dont agir en lien avec  la situation et quoi faire par la suite avec cet évènement. Allons-nous inspirer les personnes autour de nous ou allons-nous apprendre quelque chose de la situation?

L’essentiel : se sauvegarder de situations dramatiques en contournant les pièges tendus par des personnes qui ne prennent pas responsabilité, qui, selon Stephen Karpman, se comportent soit en  victimes, en bourreaux ou en sauveurs. La communication est perturbée lorsque les protagonistes dans la situation adoptent ces rôles plutôt que d’exprimer vraiment leurs émotions et leurs idées. Nous jouons tous ces différents rôles plusieurs fois par jour et à différents intensité.

Sur-responsable ou sous-responsable ?

De plus, certaines personnes se sentent très responsables et elles deviennent même « sur-responsables »;  voir une injustice mineure ou majeure dans leur lieu de travail peut les bouleverser et gâcher leurs journées, même si elles ne peuvent rien faire pour influencer la situation.

Par contraste, d’autres personnes sont « sous-responsables »;  et ne reconnaissant pas leur pouvoir personnel, elles passent facilement et au besoin du rôle de victime ou  bourreau à celui de sauveur. Avec ce type de personne, il est extrêmement important de connaitre son propre  pouvoir personnel dans le but de trouver, dans la mesure du possible,  la façon d’agir et de cocréer ensemble, pour une solution gagnant-gagnant.

En même temps, il est primordial de départager ce qui nous appartient, ou pas, dans la situation en question;  sinon, on se retrouve avec des « pierres » dans notre « sac à dos » personnel.  En fait il faut  que les personnes en présence  sachent « rendre à César ce qui appartient à César ».

Lorsque nous constatons que nous n’avons aucune responsabilité dans un évènement  ou encore, que l’émotion que nous vivons ne nous appartient pas, disons-nous : je refuse le tout et je le renvoie à l’émetteur  avec une intention  bienveillante à son égard.

Ainsi nous remettons la responsabilité à l’autre pour ce qu’il a fait, ou dit ou au sujet de la colère qu’il a déversée sur nous. Nous n’avons pas à nous laisser gâcher la vie parce que nous rencontrons plusieurs personnes qui ne savent pas quoi faire avec leurs émotions, à part les déverser sur les autres.

La difficulté de bien départager notre responsabilité

Il est évident que si  nous insultons les gens, il est fort probable qu’ils répondent à l’insulte, mais si nous sommes  certains  d’avoir  aucune responsabilité en lien avec l’émotion de l’autre personne, dire :  je refuse le tout et je le renvoie à l’émetteur  avec une intention  bienveillante à son égard.

Mais encore ici, dans cet exemple, nous pourrions nous demander : est ce que le fait d’insulter une personne lui donne le droit de déverser sa colère contre nous? Je ne le crois pas, je suis toujours pour la bienveillance et pour une colère affirmée et constructive, s’il y a lieu,  mais disons que nous aurions une part de responsabilité dans sa réaction

Si par contre, nous avons un doute, nous pouvons lui demander « Je vois que tu es en colère ou que ça ne va pas; est ce que j’ai fait ou dit quelque chose qui aurait pu te mettre dans cet état? » C’est simple à faire et cela permet de vérifier confirmer notre part de responsabilité;  et si la personne n’a pas le cran de nous dire la vérité, alors : refuser et retour à l’expéditeur avec mention bienveillante

Comment faire


Lorsque j’ai découvert cette simple technique de remettre aux autres ce qui leur appartenait, je me suis sentie tellement plus légère et plus calme. J’ai conscientisé  combien je me faisais du mauvais sang pour des choses qui ne m’appartenaient pas. Fréquemment lorsque nous recherchons vivre un important sens de responsabilité, d’intégrité et de justice, nous percevons les évènements autour de nous  comme s’ils nous appartenaient, comme s’ils  étaient les nôtres et nous ne voyons pas les conséquences que cela peut causer dans notre vie, telles que :

  • des problèmes de santé : un problème digestif, cardiovasculaire, cutané, capillaire,
  • un vieillissement prématuré
  • de l’anxiété, de la dépression
  • des problèmes de sommeil.

Cette simple technique peut aussi s’appliquer  en lien avec :

  • une blessure, qu’elle soit physique ou émotionnelle
  • toutes les sortes d’émotions
  • même des envies comme une rage de sucre ou de procrastination
  • ou toute situation où le dénouement n’est pas notre responsabilité.

Essayez ce puissant, simple et facile exercice pendant plusieurs jours de suite et dites-moi ce que vous en pensez. En reprenant en mains votre pouvoir personnel, votre vie va se transformer pour le mieux.

Monique

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